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GESTION DE LA PREVOYANCE COLLECTIVE : LES NOUVELLES REGLES DU JEU

5 décembre 2024

La gestion de la prévoyance collective connaît une évolution majeure en France, influencée par de nombreux changements. Au cœur de ce marché depuis de nombreuses années, IN2 consulting revient sur les évolutions récentes de ces dispositifs.

UN MARCHE EN EVOLUTION

L’hypothèse d’une généralisation de l’assurance collective en prévoyance est revenue récemment sur le devant de la scène.


Le marché, et notamment le grand courtage, à l’affût de nouvelles opportunités commerciales, s’est déclaré prêt à cette échéance (cf. sur le sujet par exemple cet article de l’Argus de l’Assurance). Il faut dire que 15 % des entreprises ne seraient pas couvertes selon ce même article.


En coulisse, les investissements informatiques s’intensifient déjà depuis plusieurs années. L’enjeu est de gagner en efficacité opérationnelle, tout en amenant du service visible au client et à l’assuré. Il s’agit aussi de préserver une source de rentabilité (bien que parfois mise en péril par la dégradation récente de la sinistralité) à l’heure où les coûts et investissements nécessaires à la gestion santé s’élèvent.

Image de Scott Graham

DE NOUVELLES FONCTIONNALITES EN PREVOYANCE

Des avancées importantes ont été réalisées, structurées autour de 4 objectifs principaux :

  • Moderniser l’offre prévoyance (capacités à souscrire des renforts, mise en place de produits modulaires, fourniture de services aux salariés de l’entreprise…),

  • Bénéficier du plein potentiel de la DSN (Déclaration Sociale Nominative) pour affilier automatiquement à l’entrée dans l’entreprise (et non plus à la survenance du sinistre),

  • Utiliser PRESTIJ (ou équivalent) pour ouvrir, gérer et fermer les sinistres plus simplement et avec moins de contraintes pour l’entreprise,

  • Améliorer l’extranet RH en prévoyance pour restituer de l’information sur l’activité du gestionnaire et le statut des assurés et de leurs sinistres dans le système d’information de gestion.
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Image de John Barkiple

L'EXTRANET ASSURE

Autre évolution, des extranets assurés personne physique en prévoyance, complémentaires à ceux déjà disponibles en santé, ont été lancés. Ils permettent alors divers services relatifs à la gestion du contrat et des sinistres : 

  • Accès aux pièces contractuelles et au descriptif des garanties souscrites, 

  • Authentification et signature électronique, validation des modalités de communication souhaitées, 

  • Consultation et modification de la clause bénéficiaire en cas de décès, et en cas de clause spécifique, choix des bénéficiaires et de la répartition du capital décès, 

  • Suivi des sinistres et des remboursements réalisés,

  • Dépôt de justificatifs…

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Ces extranets assurés renforcent la relation de l’assuré avec son gestionnaire prévoyance et préparent une éventuelle sortie de l’entreprise (dans ce cas, en effet, la relation entre le gestionnaire et l’assuré en prévoyance devient une relation directe). 

Travail à domicile

WHAT'S NEXT ?

La prochaine étape pour le système d’information prévoyance est liée à l’exploitation de la « data » au sens large pour proposer à l’entreprise et à l’assuré une offre de services cohérente avec les besoins, capable d’évoluer en fonction des situations (assistance, aide au retour à l’emploi…). Cette offre de services complète les garanties du contrat à proprement parler.


Reste à mettre en œuvre cette offre modulaire et à la rendre contextuelle via l’utilisation d’événements issus de son système d’information… 


Notons aussi, que, dans certains cas, et au regard de la sinistralité de plus en plus importante et diverse

(le « psychologique » s’est ainsi taillé une place de choix dans les causes de sinistre), les compétences médicales sont plus fortement sollicitées avec un objectif de contrôle renforcé des sinistres.

Analyse des données

DES EFFETS STRUCTURANTS SUR LE MARCHE DE LA PREVOYANCE

Finalement, ces investissements, à destination des entreprises et des assurés personnes physiques sont structurants pour l’offre de gestion prévoyance. Ils augmentent les attentes des entreprises sur les capacités des gestionnaires. Il reste pourtant encore beaucoup à faire, notamment :

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  • Sur les aspects relatifs à la DSN (utilisation de l’ensemble des informations de la mensuelle, gestion des mi-temps thérapeutique et des suspensions, utilisation des données salaire…),

  • Sur la simplification du travail de l’entreprise pour la gestion des sinistres au sens large (surtout par rapport au régime obligatoire). PRESTIJ, qui est bien maitrisé par certains acteurs, a été une étape importante même si elle n’exonère pas l’entreprise du suivi.

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Ils complexifient aussi la gestion de la prévoyance car, avec l’informatique, il est plus difficile pour la gestion de bien appréhender le fonctionnement et les étapes des processus de traitement des demandes des assurés.

 

​Ainsi, pour les acteurs non équipés ou qui n’ont pas investi depuis longtemps dans leur système d’information prévoyance, les barrières à l’entrée et la tentation d’externaliser leur gestion sont plus fortes.

Image de Bench Accounting

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IN2 consulting, par sa connaissance approfondie du secteur et plus particulièrement en assurance de personnes santé et prévoyance, est un partenaire privilégié des assureurs et délégataires de gestion pour mettre en œuvre ces nouvelles transformations sur les dimensions organisationnelle et SI.

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